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L’après Covid : Bourgogne, Normandie, Bretagne, Provence, Sud-Ouest, les régions où les parisiens veulent partir

Communiqué de presse d’Espaces Atypiques du 11 mai 2020

Les directeurs d’agences Espaces Atypiques témoignent de l’engouement des parisiens pour les maisons en pleine nature

Espaces Atypiques a interrogé les directions régionales de son réseau sur l’évolution des demandes de biens immobiliers pendant la période de confinement, et plus précisément sur les intentions d’achat des parisiens. Bourgogne, Normandie, Bretagne, Provence, Sud-Ouest sont les régions où les demandes de biens sont les plus fortes. Si auparavant ces régions étaient déjà prisées pour l’achat d’une résidence secondaire, la tendance aujourd’hui est d’y acquérir leur résidence principale. Le choix des parisiens se dirige soit vers des maisons avec un grand espace vert ou situé près de la mer soit vers des biens non loin des transports pour ceux qui souhaitent télétravailler. 

Constat édifiant pour Florent Guilloux, directeur Espaces Atypiques Bourgogne « Depuis l’annonce de la date de sortie du confinement, les parisiens représentent 99 % de nos contacts acquéreurs. Certains d’entre eux prévoient de descendre visiter les biens dans les semaines à venir avec justificatif de déplacement professionnel. Leurs demandes concernent les maisons avec jardin en centre-ville ou en périphérie 1ère couronne pour rester proche de la gare avec un budget de 500 000 à 700 000 euros ou bien les maisons avec cadre champêtre (maison de campagne) en résidence secondaire pour un budget entre 350 000 et 500 000 euros. »

Du vert, du vert, du vert

« Depuis le confinement, une tendance se détache clairement, nous observons une hausse des demandes de renseignements de la part des parisiens qui veulent quitter Paris pour se mettre au vert. 50% d’entre eux souhaitent acquérir une maison secondaire, l’autre moitié pense à revendre leur bien parisien. En ce qui concerne la typologie de biens recherchés, ils souhaitent soit une maison d’environ 200m2 dotée d’un grand terrain à l’environnement calme, sans voisin, ni ligne haute tension ni épandage et installée à 1h30 maximum de Paris, soit une maison située sur la côte. Leur budget s’élève en moyenne à 500 000 euros et ils ne souhaitent pas ou très peu de travaux», constate Matthieu Berthe, directeur Espaces Atypiques Rouen.

Même constat dans le Finistère « nous avons dans la majorité des demandes, des parisiens qui souhaitent se mettre au vert pour du secondaire. Même si cette demande était déjà très forte avant le confinement, elle se renforce nettement, les parisiens consacrent un budget oscillant entre 350 000 et 500 000 euros pour leur bien immobilier qui atteint une surface minimum de 150m2 avec jardin, à proximité de la mer », annonce Laurent Gaveston, directeur Espaces Atypiques Brest.

« L’envie d’un extérieur se fait sentir également en région lyonnaise où les recherches sont plus orientées en dehors de la ville quand auparavant les parisiens souhaitaient un pied-à-terre au cœur de la ville lumière », témoigne Jérémy Jéhan, directeur Espaces Atypiques Lyon.

« Le Morbihan suscite toujours autant d’intérêt auprès des parisiens qui recherchent une maison mais depuis le confinement, la demande est en nette hausse, cela présage une bonne reprise de l’activité que nous ressentons déjà », note Sophie Guillaume, directrice associée Espaces Atypiques Morbihan.

“ » Marseille, nous avons une vraie nouvelle demande pour les biens de l’arrière pays, notamment le pays d’Aix et les Alpilles avec extérieurs et petits jardins », identifie Jérôme Louis, directeur Espaces Atypiques Marseille.

Des régions qui attirent pour s’y installer en résidence principale

« Depuis près de 15 jours, nous connaissons une demande en hausse de la part des parisiens pour du secondaire mais aussi pour de la résidence principale avec une maison avec jardin à moins de 600 000 euros et proche du TGV. Reste à voir si cela tient sur le moyen terme ou si c’est juste l’effet derniers jours de confinement », tempère César Chemineau, directeur Espaces Atypiques Tours.

Selon Nicolas Martinez, directeur Espaces Atypiques Biarritz « nous avons toujours autant de demandes en résidence secondaire mais cela n’est pas nouveau. En revanche, la nouveauté réside dans les demandes de parisiens ou habitants de grandes métropoles – Lyon et Bordeaux notamment – qui formulent des demandes en résidence principale du fait de leur possibilité de poursuivre leur activité professionnelle en télétravail. Le critère de la qualité du réseau internet et équipement fibre ou possibilité d’installation est alors indispensable. Il se dessine également une nouvelle forme de demande provenant de la côte d’Azur, en premier lieu les niçois, avec des profils acquéreurs travaillant dans le tourisme (chambres d’hôtes ou hôtellerie) ou souhaitant se reconvertir dans ce type d’activité, qui veulent fuir une trop forte concentration de population en saison et qui souhaitent privilégier des zones attractives mais où l’affluence reste de leur point de vue encore maîtrisée ».

De son côté, Marlène Chabirand, directrice Espaces Atypiques Charente-Maritime constate un intérêt croissant pour des biens moins chers dans des secteurs plus reculés (secteur campagne, 30 minutes du littoral). « Nous connaissons aussi une augmentation des demandes de résidences principales de la part de couples plus jeunes qui viennent de grandes villes. Ils peuvent télétravailler mais souhaitent rester proches de la gare ou de l’aéroport de La Rochelle pour accéder aux grandes villes rapidement et souhaitent une meilleure qualité de vie. »

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